SELECTION HANDICAP et INCLUSION
Sélection de livres de lecture sur cette thématique.
Pour découvrir les différentes formes de handicap, visibles ou invisibles, mais aussi réfléchir aux actions à mener au lycée pour faciliter l'acceptation des différences, permettre l'inclusion des personnes concernées et offrir à chacun un contexte propice à son épanouissement et à sa réussite.
Toute la sélection :
Les autres, mode d'emploi
de Sylvie Baussier
Oskar, 2014, 83 p. (Court métrage)
A la veille d’entrer au collège, Arno s’interroge : comment va-t-il survivre dans cet univers hostile entouré de grilles et dominé par une sonnerie stridente, sans sa mère, sans son père et sans sa précédente professeure des écoles ? Outre le regard méfiant des autres collégiens, les brimades qu’il subit dans sa classe et l’incompréhension de certains membres de l’équipe éducative, c’est la peur d’être complètement lui-même devant les élèves de sa classe qui terrorise Arno.
BenX
de Nic Balthazar
3ème édition. Mijade, 2014, 113 p.
Ben, 17 ans, aime les jeux vidéo, écoute sa chanson préférée en boucle, va au lycée tous les jours... Ben est un adolescent pas tout à fait comme les autres. C’est un jeune homme marginal, un autiste. Il semble enfermé dans un monde bien à lui, parfaitement hermétique aux autres, il s’accroche à ses petites manies, comme il tient à la vie. Au lycée, il est victime du harcèlement de deux de ses camarades sous les yeux des autres élèves, légèrement moqueurs ou indifférents. Sur les réseaux sociaux, il rencontre "Barbie", aussi originale que lui.
Ce n'est pas toi que j'attendais
de Fabien Toulmé
Éditions Delcourt, DL 2018, 243 p. (Encrages)
Dans la vie d'un couple, la naissance d'un enfant handicapé est un ouragan, une tempête. Quand sa petite fille naît porteuse d'une trisomie non dépistée, la vie de Fabien s'écroule.
Champion
de Christophe Léon
La joie de lire, 2017 (Encrage)
Brandon, Luc, Lauryane, David, Abigail : cinq adolescents qui se connaissent et se côtoient parfois sans se voir. Lauryane est narcissique et odieuse avec ses parents ; Luc adore dépasser les limites depuis qu’il a découvert sa passion pour la vitesse et refuse de suivre les études choisies par son père ; Brandon vit difficilement les pressions de son père et de son coach ; Abigail sort en secret avec lui mais ne l’assume pas devant Lauryanne, sa meilleure amie ; David, autiste, compose bon gré mal gré avec ses angoisses. Ce matin là, ils vont tous se rencontrer et faire un choix, qui pourrait bien être le mauvais. Bien que très différents, tous sont liés à la disparition inattendue de Brandon.
Le Cri de la mouette
de Emmanuelle Laborit
Robert Laffont, 1993, 219 p. (Pocket)
Emmanuelle n'a jamais connu que le silence. Le monde, autour d'elle, n'était qu'une étrange représentation de mimiques, de bruits et de gestes mystérieux. Alors, pour s'évader de cette prison, pour clamer son existence, elle s'est mise à crier. Des cris d'oiseaux de mer, disaient ses parents. C'est ainsi qu'elle est devenue la mouette. Mais à sept ans elle découvre le langage des signes. Le monde intelligible s'ouvre enfin à elle. Elle traversera des années douloureuses et difficiles, à la lisière du vagabondage et de la drogue. La réaction, la lutte la conduiront à la victoire sur elle-même. Grâce à son combat elle fera reconnaître les droits de trois millions de sourds.
Au-dessus des nuages...
de Dorine Bourneton, Claude Mendibil
Robert Laffont, 2015, 210 P
Dorine Bourneton veut devenir pilote. Comme les héros de l'Aéropostale. À seize ans, son rêve se brise : elle perd l'usage de ses jambes. Pas sa passion pour l'aviation, qui se renforce. De cette tragédie, Dorine a su tirer une force intérieure propre à surmonter tous les obstacles. À vingt ans, elle obtient son brevet de pilote. Depuis, elle a vécu mille vies qu'elle raconte ici avec générosité et optimisme. Son engagement pour la reconnaissance des pilotes handicapés, sa soif de nouveaux horizons, sa "famille de cœur"(celle de l'aviation), les défis permanents qu'elle se lance, mais aussi ses combats plus intimes et sa volonté farouche de transgresser tous les "impossibles" éclairent chaque ligne de ce parcours hors normes.
La différence invisible
de Julie Dachez, Mademoiselle Caroline
Delcourt, 2016, 195 p. (Mirages)
Marguerite a 27 ans, en apparence rien ne la distingue des autres. Pourtant, elle se sent décalée : ses gestes sont immuables, proches de la manie, son environnement doit être un cocon, elle se sent agressée par le bruit et les bavardages incessants de ses collègues. Lassée de cet état, elle réfléchit sur elle-même et découvre qu’elle est autiste Asperger.
Un enfant pour l'éternité
de Isabelle de Mézerac
Editions du Rocher, 2004, 109 p.
Isabelle de Mézerac est enceinte. On lui annonce un handicap fatal sur l'enfant qu'elle attend. Elle et sa famille sont alors bouleversées, mais vont faire face à cette mort annoncée et seront transformées par cette incroyable aventure. L'histoire d'un drame familial qui se transforme en magnifique chant d'amour.
Hé, petite !
de Yaël Hassan
La Martinière, 2003, 157 p. (Confessions)
"Hé, petite !", c'est mon surnom depuis toujours. Il a suffi d'une visite médicale à l'école pour que le médecin s'inquiète de ma petite taille et me le certifie, je ne dépasserai pas le mètre quarante-sept. Entre les "minus", les "microbes", et les "pilules", pas facile de trouver ma place. Ras-le-bol que tout le monde ne voit qu'une ado minuscule ! C'est décidé, il va falloir se battre.
L'Histoire d'Helen Keller
de A. Lorena Hickock
Laffont, 1980, 246 p. (Folio junior édition spéciale ; 152)
États-Unis, 1880. À la suite d'une scarlatine, la petite Helen devient aveugle, sourde et muette. Privée de tout échange avec son entourage, elle s'enferme dans la solitude et la colère. Désespérés, ses parents font appel à Annie Sullivan. La jeune femme, elle-même presque aveugle, transformera Helen en brillante étudiante.
L'homme de chevet
de Eric Holder
Flammarion, 1995, 155 p. (J'ai lu ; 4575)
Muriel est tétraplégique. Toute minute qui passe est pour elle une torture. Une souffrance que rien ne peut endormir. Sauf peut-être l'amour...
Inséparables
de Sarah Crossan
Rageot, 2017, 405 p.
Grace et Tippi. Tippi et Grace. Deux ados inséparables entrent au lycée pour la première fois. Comme toujours, elles se soutiennent face à l’intolérance, la peur, la pitié. Envers et contre tout, elles vivent ! Lorsque Grace tombe amoureuse, son monde vacille. Pourra-t-elle jamais avoir une vie qui n’appartienne qu’à elle ?
Je suis né un jour bleu
de Daniel Tammet
Editions des arènes, 2019, 287 p. (J'ai lu ; 8818)
Daniel Tammet est un autiste savant aux capacités hors du commun, un génie des nombres. Il parle sept langues et a appris l'islandais en quatre jours. Pour lui, les nombres sont des formes et des couleurs. Dans ce témoignage plein d'espoir, il explique comment il a mis toute son énergie pour sortir de ces ténèbres qui l'ont longtemps coupé du monde et comment il a réussi à se socialiser.
Une larme m'a sauvée
de Angèle Lieby
Pocket, 2013, 189 p.
Transportée à l'hôpital pour un malaise, Angèle commence à avoir des difficultés à s'exprimer, puis perd connaissance. On la plonge dans un coma artificiel pour l'intuber. Le quatrième jour, elle ne se réveille pas. Or, Angèle est consciente et souffre sans pouvoir réagir. Pour le personnel médical, elle est très vite considérée comme morte. Le jour de l'anniversaire de son mariage, sa fille aperçoit une larme au coin de son œil. Puis Angèle bouge le petit doigt. Commence alors une longue période de rééducation qui va durer presque un an.
Ma vie d'autiste
de Temple Grandin
Odile Jacob, 2000, 233 p.
«J’avais six mois quand ma mère s’est rendu compte que je me raidissais dès qu’elle me prenait dans ses bras. Quelques semaines plus tard, comme elle me faisait des câlins, je me suis mise à la griffer et à me débattre, comme un animal pris au piège.»
Le diagnostic tombe comme un couperet : la petite Temple est autiste. Pourtant, des années plus tard, se jouant du verdict des experts, elle entreprend des études supérieures et depuis mène une carrière professionnelle réussie.
Un témoignage unique sur l’autisme vécu de l’intérieur.
Mon parcours de dyspraxique : Récit d'un handicap invisible
de Julien d' Arco
101 p.
La dyspraxie affecte la planification des actions et la coordination des mouvements... Depuis l'enfance, Julien s'efforce de surmonter des difficultés dues à une différence dont personne ne peut identifier la cause : une maladresse excessive qui le rend lent, complique ses gestes les plus simples et ralentit tous ses apprentissages. Dans la cour de récréation, sa démarche étrange et son incapacité à participer à des jeux d'adresse tels que la marelle ou le football, attirent sur lui moqueries et incompréhension... Dans la salle de classe, ses professeurs pensent qu'il écrit mal délibérément. À la maison, il redouble de travail pour ne pas être à la traîne au plan scolaire. Ce n'est qu'à 21 ans, après avoir brillamment intégré la formation dont il rêvait, qu'un diagnostic révèle l'origine de sa particularité : Julien est dyspraxique.
Le monde de Marcelo
de Francisco X. Stork
Gallimard Jeunesse, 2010, 379 p.
A 17 ans, Marcelo, atteint d'une forme d'autisme, rencontre des difficultés à communiquer avec les autres. Parce qu'il pense que Marcelo peut se rapprocher de la "normalité" en s'y confrontant, son père l'embauche pour l'été au service courrier de son cabinet d'avocats. Marcelo fait des efforts colossaux pour se plier à la discipline de l'entreprise et se lie avec Jasmine. Il découvre la compétition, la jalousie et tombe sur la mystérieuse photo d'une jeune fille au visage affreusement mutilé ...
Les optimistes meurent en premier
de Susin Nielsen
Hélium, 2017, 189 p.
Depuis la tragédie qui a anéanti sa famille, Pétula, seize ans, a développé de nombreuses phobies. La voilà coincée entre ses parents accablés par le chagrin et une ex-meilleure amie qui ne lui adresse plus la parole. Pessimiste, elle estime qu’une très grande prudence et une hygiène extrême lui permettront de parer à la moindre catastrophe.
Où on va , papa ?
de Jean-Louis Fournier
Stock, 2008, 154 p.
Jean-Louis Fournier a eu coup sur coup deux garçons handicapés à 80 %, voyant mal, entendant mal, parlant à peine, le corps inerte et mou, la tête « pleine de paille », dit-il simplement. Et le père effondré par tant d'espérances déçues, tant de douleurs peu à peu assumées, conte sans complaisance - juste avec cet humour désespéré et absurde qu'il a partagé avec son vieux complice Pierre Desproges - des bribes du quotidien de Mathieu, et de Thomas, le petit dernier qui ne sait que sans fin répéter : « Où on va, papa ? » Bien sûr, effrayé par tant de détresse, presque voyeur, on aimerait en savoir davantage. Plus de détails encore sur les deux pauvres garçons ; sur leur mère, qui a choisi soudain de les quitter ; sur leur petite sœur, Marie, elle tout à fait normale... Mais Jean-Louis Fournier refuse de tirer sur les ficelles du mélodrame. Il compose ses courtes scènes comme autant de poèmes en prose. Avec hauteur et proximité à la fois, tendresse et cruauté.
Où on va, papa ?
de Jean-Louis Fournier
Stock, 2008, 149 p. (Le livre de poche ; 31708)
"Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons. (...). Aujourd'hui (...), j'ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. [...] Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien. J'espère quand même que, mises bout à bout, toutes leurs petites joies auront rendu le séjour supportable." Fournier).
Patients
de Grand Corps Malade
Don Quichotte éditions, 2012, 165 p. (Points ; 3266)
À tout juste 20 ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.
Paul en Mongolie : L'autisme est un voyage que je n'avais pas prévu
de Domitille Cauet
Fayard, 2018, 321 p.
L’été 2017, Domitille emmène son fils Paul, 10 ans, faire un voyage en Mongolie. Ce voyage a une histoire, celle d’un long chemin dans un monde qui semble parfois parallèle. Car Paul est atteint d’un "trouble du spectre autistique". Domitille a connu le parcours du combattant de tous les parents dans sa situation. Bataille pour le diagnostic. Bataille pour la scolarisation. Bataille pour obtenir les aides qui permettent celle-ci. Bataille pour mettre en place une thérapie adaptée. Bataille contre la fatalité. Finalement, Paul a de la chance : il va à l’école (quatre enfants autistes sur cinq sont exclus du système scolaire) et bénéficie de l’aide d’une association pour la thérapie ABA. Depuis qu’il sait lire, Paul affirme qu’il n’est plus autiste. "Ses différences sont une poésie. Il peut regarder des voitures des heures durant. L’autisme – il en est tant de formes – est aussi cette capacité à se concentrer sur ce qui échappe aux autres et à faire un monde d’un simple décor".
Quelqu'un, quelque part
de Donna Williams
J'ai lu, 1994, 318 p.
Voyage au bout de l'enfer. L'enfer elle l'a vécu, la petite Donna. Elle a connu cette enfance de solitude, retranchée dans un monde "sous verre". Un monde à elle, à la fois refuge et prison. Pour en sortir elle s'est battue. Contre l'incompréhension des autres. Contre elle-même. Ainsi naquit son premier livre. Elle avait gagné une bataille, mais pas la guerre. Alors courageusement, elle a poursuivi le combat. Séances de thérapie, progrès, rechutes, panique, joies et souffrances... Et peu à peu, les pièces du puzzle s'assemblent, la réalité se construit. Donna apprivoise ses émotions, apprend à communiquer, à partager, à aimer. Elle n'est plus seule.
S'adapter
de Clara Dupont-Monod
2021, 170 p.
C'est l'histoire d'un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s'échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l'aîné qui fusionne avec l'enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s'y attache, s'y abandonne et s'y perd. Celle de la cadette, en qui s'implante le dégoût et la colère, le rejet de l'enfant qui aspire la joie de ses parents et l'énergie de l'aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l'ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d'un présent hors de la mémoire. Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l'amour fou de l'aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires. La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Le second souffle : suivi du Diable gardien
de Philippe Pozzo di Borgo
Nouvelle édition. Bayard Editions, 2012, 257 p. (Le livre de poche ; 32659)
"Il est insupportable, vaniteux, orgueilleux, brutal, inconstant, humain. Sans lui, je serais mort de décomposition. Abdel m’a soigné sans discontinuité, comme si j’étais un nourrisson. Attentif au moindre signe, présent, pendant toutes mes absences, il m’a délivré quand j’étais prisonnier, protégé quand j’étais faible. Il m’a fait rire quand je craquais. Il est mon diable gardien." P. P. d. B.
Si on me touche, je n'existe plus
de Donna Williams
Laffont, 1992, 310 p. (J'ai lu)
On la croit folle, retardée, méchante, mais Donna Williams n'est rien de tout cela. Elle vit seulement dans son monde, un monde à part où les êtres, les choses, les émotions se heurtent, un monde dont elle cherche désespérément à sortir pour rejoindre celui des gens "normaux". Malgré ses difficultés, Donna se bat pour comprendre sa différence et l'apprivoiser. Ce combat si particulier et en même temps universel. Il est celui que chacun livre pour cet enfant qu'il porte au fond de soi et qui aspire à s'accomplir.
Zelda la Rouge
de Martine Pouchain
Editions Sarbacane, 2015, 245 p. (EXPRIM')
En ligne : http://martine.pouchain.free.fr/
Alors qu'elle traverse la rue pour retrouver son bracelet perdu, Zelda se fait renverser. Le conducteur prend la fuite. Depuis Julie n'a de cesse de s'occuper de sa sœur maintenant handicapée. Elle abandonne ses études pour entrer comme aide-soignante dans une maison de retraite. A la mort de leur grand-mère, les difficultés financières obligent Zelda et Julie à partager leur grande maison avec des colocataires. La bonne entente fait que tous vivent en parfaite harmonie. Zelda fait des projets d'avenir dans la politique alors que Julie n'a de cesse de retrouver le chauffard. Et puis Baptiste s’immisce dans leur paysage. Charmant, prévenant, il se rend indispensable dans leur cohabitation libre et foldingue. Julie, qui n’a fait que lui manifester son agressivité, s’aperçoit qu’elle est irrésistiblement attirée par lui. Mais comment vivre – vivre un amour – dans la vengeance ?